Financé par le Ministère de la Justice du Canada, à travers son fond d’appui à l’accès à la justice dans les deux langues officielles.

Les jeunes ont un éventail dʼopportunités pour gagner leur vie. Ils peuvent sʼorienter vers une carrière dans lʼune ou lʼautre des professions dites « traditionnelles ». Par oubli, par ignorance ou tout simplement par une perception souvent fausse, ils se détournent dʼun bassin impressionnant de carrières en français dans le domaine de la justice. Lʼon se demande sʼil y a vraiment des postes à combler dans ce secteur de la vie sociale et si la main dʼoeuvre disponible nʼy répond pas déjà à suffisance ? La Loi sur les services en français de 1986 garantit au public le droit de recevoir des services en français de la part des Ministères et organismes du gouvernement de lʼOntario situés dans les 25 régions désignées bilingues. Cʼest cette exigence qui a créé plusieurs opportunités dʼemplois pour les personnes francophones ou bilingues, et elles ne sont pas toutes comblées jusquʼà ce jour. Nombre des Francophones ne cessent de soulever la question de la pénurie de services en français et le Commissariat aux services en français est toujours inondé de plaintes des citoyennes et citoyens insatisfaits.

Par anticipation et pour éviter une plus grande pénurie de services en français, particulièrement dans le domaine de la justice, nous avons initié ce projet visant particulièrement les jeunes des communautés des minorités raciales et ethnoculturelles francophones âgés de 14 à 30 ans, vivant dans la grande région de Toronto.

Les 45 ateliers organisés durant toute la période de ce projet ont touché à la fois les jeunes et leurs proches (parents, amis) en attirant leur particulière attention sur les opportunités innombrables quʼoffre ce secteur professionnel. Un guide à été développé pour inciter les élèves des conseils scolaires, Catholique et Public de la région métropolitaine de Toronto de privilégier ces carrières encore peu connues mais résolument stables et bien rémunérées, lorsquʼils auront à faire des choix pour leur vie active. Ainsi, dans le futur, lʼOntario français pourrait aussi compter sur des conseillers et conseillères juridiques, des agents et agentes de probation, des examinateurs et examinatrices des titres de propriétés, des interprètes ou encore, des opérateurs et opératrices de polygraphie, ainsi que des techniciens et techniciennes juridiques issus de lʼimmigration, et capables dʼoffrir les services en français à lʼensemble de la collectivité.